Quand on s’entraîne, on a besoin de boire. Certes mais quand et en quelle quantité ? Faut-il suivre une règle précise ou écouter son corps ?
Aujourd’hui encore il arrive qu’on lise sous la plume d’une diététicienne de l’INSEP et sur le site de sport le plus connu en France, que la sensation de soif est un indicateur non fiable de la déshydratation et un mauvais indice des besoins hydriques réels. Quelques lignes avant, on apprend qu’une perte en eau correspondant à 2% du poids de corps réduit les aptitudes aérobies de près de 20%. Le corps serait ainsi incapable de connaître ses besoins ? Un peu comme si l’espèce humaine avait dû attendre les conseils d’une diététicienne pour survivre !
Sauf cas exceptionnel (maladie, vieillesse), le corps sait parfaitement quand il a besoin de boire. Faites confiance à vos sensations. Quant à la performance, plus un coureur est rapide sur marathon, plus il termine déshydraté. Les meilleurs marathoniens franchissent la ligne d’arrivée avec un niveau de perte hydrique qui oscille entre 5 et 10%. Ils ont dû oublier d’écouter une diététicienne qui raconte qu’avec une telle perte hydrique ils ont sans doute perdu toutes leurs capacités aérobies.
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