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Essoufflé(e) on est trop vite

On peut se répéter qu’on court pour soi avant tout, que se comparer aux autres n’est pas une panacée quand on bouge pour son bien-être et sa santé. On peut se le répéter, il n’empêche… Quand on voit les autres détaler loin devant, on se dit qu’on aimerait bien les suivre ou tout simplement ne pas les retarder. Alors on va plus vite qu’il ne faudrait, on récupère moins qu’on ne devrait et au final, on est toujours au taquet.

Quand on commence la course ou quand notre physiologie le justifie, l’allure lente relève autant de la marche que de la course. Alors, même si on rêve de courir allègrement, on gagne à respecter ce rythme qui nous correspond. Rien ne compte plus que d’être bien au quotidien, que respecter notre corps qui tranquillement trouvera son souffle, pour peu qu’on ne l’oblige à s’essouffler, sous prétexte qu’il faut courir et pas marcher.

Par Volodalen
www.volodalen.com

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